menu_open
Columnists Actual . Favourites . Archive
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close
Aa Aa Aa
- A +

Des oiseaux qui nous restent

7 0
17.09.2024

Chaque mardi, Le Devoir offre un espace aux artisans d’un périodique. Cette semaine, nous vous proposons un texte paru dans ESPACE art actuel, n° 137 (Printemps-été 2024).

Grâce à leur chant, sinon à leur cri, les oiseaux s’entendent plus souvent qu’ils ne se voient. Ils sollicitent l’ouïe plutôt que la vue et, maintes fois, malgré notre volonté de les apercevoir, on ne les repère jamais.

Il y a les oiseaux d’eau, des savanes et des prairies, il y a ceux des forêts, mais aussi ceux des villes et des jardins. Parmi eux se trouvent les passereaux — les oiseaux chanteurs —, le groupe le plus répandu dans le monde. Selon leurs espèces, leurs vocalises varient du chant mélodieux du merle ou de l’hirondelle aux croassements parfois criards du corbeau ou de la corneille.

Malgré tout, leur intrusion sonore participe au sentiment que la vie est agréable. Que ce soit en babillant, chantant, gazouillant, jabotant, piaillant, piaulant, ramageant, ces animaux ailés contribuent par la musicalité du monde au bien-être humain.

Produit en 2016, un documentaire intitulé Le silence des oiseaux rappelle que le déclin des sonorités variées que produisent........

© Le Devoir


Get it on Google Play