Le succès du Québec passe par celui de sa population anglophone
Au milieu des batailles linguistiques qui déchirent le Québec, une vérité financière désagréable est souvent perdue de vue : le Québec ne peut prospérer dans l’économie mondiale si les Québécois d’expression anglaise – environ 15 % de sa population – ne trouvent pas pleinement leur place sur le marché de l’emploi.
Pourtant, dans le budget provincial présenté la semaine dernière, une omission flagrante menace de miner l’avenir économique de la province : une absence de nouveau financement pour améliorer le niveau d’emploi de 1,2 million de Québécois d’expression anglaise.
À l’heure où la communauté d’expression anglaise se sent assiégée par des lois linguistiques de plus en plus sévères et par la suppression du financement des universités anglophones, investir dans l’employabilité des Québécois d’expression anglaise pourrait permettre d’améliorer considérablement les relations avec la communauté, de favoriser l’accroissement de la diversité sur les lieux de travail et de renforcer la performance économique du Québec dans le Canada et sur la scène internationale. Cela contribuerait également à accomplir la mission existentielle principale du Québec : assurer l’avenir de la langue française.
La prospérité des Québécois d’expression anglaise est essentielle pour l’avenir de l’économie de la province. Ils représentent environ 16 % de la population active du Québec, et presque le quart de la population en situation de chômage.
Pourtant, dans son budget 2024-2025, le gouvernement n’a pas alloué de nouveaux fonds aux services d’emploi pour environ 700 000 Québécois d’expression anglaise........
© La Presse
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