« Des contentions pouvant durer plus d’une journée » et un isolement excessif : les droits des enfants hospitalisés en psychiatrie gravement bafoués
La contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, alerte, dans un avis publié jeudi 4 décembre, sur le « quasi-abandon » des enfants hospitalisés en psychiatrie. Bilan de visites dans des établissements, cette note pointe les conditions de travail d’équipes « insuffisamment formées, surchargées ou désemparées », du fait d’une « grave crise de la pédopsychiatrie ».
Le 14 janvier dernier, le premier ministre d’alors, François Bayrou, annonçait en grande pompe, lors de son discours de politique générale, que la santé mentale serait érigée Grande cause nationale pour l’année 2025. Alors que cette dernière touche à sa fin, la situation n’a guère évolué dans le bon sens.
Notamment pour les enfants hospitalisés en psychiatrie, dont les droits sont gravement bafoués, alerte Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, dans un avis daté du 6 octobre et publié jeudi 4 décembre, au Journal officiel. Basé sur de « nombreux signalements » et des visites d’établissements, l’avis appelle à faire « cesser sans délai » les atteintes subies par les enfants ayant besoin de soins de santé mentale.
Les enfants se retrouvent souvent pris en charge selon des modalités « nullement justifiées par leur état clinique ». Pourtant limité par le législateur aux soins sans consentement – très rares pour les enfants, majoritairement hospitalisés pour des « soins libres » -, l’isolement des mineurs est par exemple utilisé « massivement », pointe Dominique Simonnot.
L’isolement n’est censé être possible que dans deux cas :........





















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