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« Au moins sept ans » sur le territoire, laïcité et apprentissage de la langue française : Retailleau enfonce les sans-papiers dans la précarité

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25.01.2025

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, en déplacement dans les Yvelines ce vendredi 24 janvier, a annoncé le durcissement de la circulaire Valls. Fidèle à sa politique réactionnaire, l’ancien sénateur renforce les conditions pour que « l’étranger sans papiers », sous couvert de justifier son adhésion aux « principes de la République », puisse être régularisé. De quoi permettre aux préfectures de refuser la moindre demande sans grande difficulté.

« Autorité et fermeté », c’est en ces termes que le minisistre de l’intérieur, Bruno Retailleau, est revenu, ce vendredi 24 janvier, à l’issue de sa visite de la préfecture des Yvelines, sur la circulaire qu’il avait adressé au préfet, la veille, concernant l’accès au séjour des immigrés. Le ministre de l’Intérieur, qui s’était dit, quelques jours plus tôt « très proche » de l’idéologie raciste du groupuscule Némésis, trouvant « honteux » que la gauche se réjouisse du décès de Jean-Marie le Pen, a donc annoncé la modification de la circulaire Valls, du nom de l’actuel ministre des Outre-mer – et notamment auteur de la saillie raciste « Tu me mets quelques Blancs, quelques white, quelques blancos », lors d’une visite d’Évry, en Essonne, sous le gouvernement Hollande.

Cette dernière était jusqu’ici utilisée par les préfectures pour régulariser – par le travail ou pour motif familial – quelques milliers de sans-papiers, chaque année. Mise en place en 2012, elle permettait ainsi à un exilé en situation irrégulière de demander une « admission exceptionnelle au séjour » pour motif familial, économique ou étudiant, à une préfecture.

Pour la patronne des députés écologiste Cyrielle Chatelain, Bruno Retailleau poursuit par ce texte une « une croisade idéologique » qui d’ailleurs est loin de faire........

© L'Humanité