L’administration Trump sanctionne 5 personnalités européennes, dont Thierry Breton, sous prétexte de lutter contre la censure des géants du web
La Maison Blanche a annoncé, mardi 23 décembre, sanctionner l’ancien commissaire européen Thierry Breton et quatre dirigeants d'organisations de la société civile européennes, pour leur bataille contre l’hégémonie des plateformes numériques états-uniennes. Une décisions politique critiquée par les gouvernements français et espagnol.
L’administration Trump se veut, tant sur le plan national qu’international, agressive quand on touche à ses intérêts économiques. Elle en a offert une nouvelle illustration, mardi 23 décembre, avec l’annonce de sanctions visant cinq personnalités européennes engagées pour une stricte régulation du secteur des nouvelles technologies.
On y retrouve l’ancien commissaire français de l’Union européenne (UE), Thierry Breton. Les quatre autres personnes sanctionnées sont des représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) luttant contre la désinformation et la haine en ligne au Royaume-Uni et en Allemagne : Imran Ahmed, qui dirige le Center for Countering Digital Hate, Clare Melford, à la tête d’un index de la désinformation (GDI) établi au Royaume-Uni, ainsi qu’Anna-Lena von Hodenberg, fondatrice de HateAid, une ONG allemande, et Josephine Ballon, de la même association.
Les agissements des personnes visées – dorénavant interdites de séjour aux États-Unis – s’apparentent à de la « censure » au détriment des intérêts de la Maison Blanche (et des Gafam), a justifié le département d’État. « Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines auxquelles ils s’opposent, a appuyé le secrétaire d’État, © L'Humanité





















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