TotalEnergies est visé à Paris par une plainte pour « complicité de crimes de guerre, torture et disparitions forcées » au Mozambique, pour les exactions commises à proximité du site de son projet gazier en voie d’être relancé et qui était alors à l’arrêt, a appris mardi l’AFP de l’ONG plaignante.

Quatre ans après le bain de sang infligé à des civils au Mozambique à proximité du site de production de gaz naturel de TotalEnergies, l’association allemande European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) porte plainte contre le géant pétrolier français pour « complicité de crimes de guerre, torture et disparitions forcées ».

L’organisation accuse le groupe d’« avoir directement financé et soutenu matériellement la Joint Task Force (JTF), composée de forces armées mozambicaines, alors que celle-ci aurait détenu, torturé et tué des dizaines de civils » entre juillet et septembre 2021, selon son communiqué de presse.

Une enquête du média Politico, en septembre 2024, révélait qu’un........

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