Même si le papier et le carton se substituent beaucoup au plastique, la France croule toujours sous les déchets. La faute à une législation qui souffle le chaud et le froid.

Chaque année, au moment des fêtes de Noël, Foodwatch interpelle des marques qui à cette occasion vendent des aliments avec « plus d’emballages que de produit », pointe Camille Dorioz, directeur de campagne de l’association. Les consommateurs étant facilement « outrés par ces pratiques », l’association obtient rapidement des résultats, explique-t-il.

C’est le cas, notamment, de… 

Chaque année, au moment des fêtes de Noël, Foodwatch interpelle des marques qui à cette occasion vendent des aliments avec « plus d’emballages que de produit », pointe Camille Dorioz, directeur de campagne de l’association. Les consommateurs étant facilement « outrés par ces pratiques », l’association obtient rapidement des résultats, explique-t-il.

C’est le cas, notamment, de la bûche de Noël « grand chocolaté » de Nestlé qui était vide aux trois quarts en 2022. La marque a adopté un emballage comparable à celui de ses concurrents très vite après que Foodwatch l’a dénoncée.

Ferrero Rocher a été interpellé en 2023 sur ses « petits plaisirs pour les fêtes » dont le packaging comportait 52 % de vide. L’entreprise a depuis choisi un emballage beaucoup plus petit.

Il en est allé de même en 2024 pour les « émincés de saumon fumé » des marques distributeur Auchan, Carrefour et Lidl. Et en 2025, les bonbons Favorina chez Lidl, dont l’emballage contenait un tiers de vide, se sont engagés à faire mieux.

Dans cette veine, Marine Bonavita, chargée de plaidoyer de Zero Waste France, rappelle que son association, avec Foodwatch, a interpellé les raviolis Rana, Carambar, Herta, Mondelez et Daco Bello. Cette fois-ci, seuls ces derniers ont répondu en réduisant la quantité et le volume de leurs emballages.

Surproduction de déchets

Au-delà du fait que le consommateur se........

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