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Les JO de Jacques Deschenaux: en 1980 à Moscou, à peine 2 francs le vol-au-vent au caviar

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09.07.2024

Toute cette semaine l'ancien journaliste de la TSR Jacques Deschenaux, pilier de la télévision publique, partage ses souvenirs marquants des Jeux olympiques, dont il a couvert 12 éditions.

Vous retrouverez sous chaque article une archive édifiante de l'époque. Aujourd'hui: La fête sera triste

Alors que le boycott des pays africains n’avait pas trop perturbé le déroulement et l’impact sportif des JO de Montréal, l’invasion de l’Afghanistan par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en décembre 1979 provoqua un véritable raz-de-marée politique auquel le sport n’allait pas échapper.

En janvier 1980, le président américain Jimmy Carter lançait un ultimatum à l’Union soviétique, annonçant que les Etats-Unis boycotteraient les Jeux olympiques organisés en été à Moscou si les troupes russes ne se retiraient pas dans le délai d’un mois.

Totalement impuissant devant la menace américaine et l’intransigeance soviétique, Lord Killanin, président du Comité international olympique, tenta de limiter l’absence de milliers d’athlètes déjà qualifiés. Sa solution: les autoriser à participer aux Jeux malgré le boycott de leur pays, sous la bannière olympique, et au son de l’hymne olympique en cas de médaille d’or.

De très nombreux pays, tels le Canada, le Japon, la République fédérale d’Allemagne, l’Argentine, l’Arabie saoudite, la Corée du Sud, la Chine et même l’Iran, pour des raisons directement liées à l’Afghanistan, se joignirent au mouvement de boycott décidé par les Etats-Unis.

Premier épisode. En 1976 à Montréal, «tombé en amour» pour le Québec

De leur côté, les gouvernements britannique, français et australien déclarèrent soutenir le bien-fondé du boycott, tout en laissant à leurs comités olympiques respectifs et à leurs athlètes le choix de participer ou non aux Jeux. Pour leur part, l’Italie, l’Espagne, la Suède et d’autres nations autorisèrent les athlètes à participer, à condition qu'ils ne servent pas dans leur armée, compte tenu du soutien de leur pays au principe du boycott.

Quant à la Suisse, en vertu de sa neutralité........

© Le Temps


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