En cette fin d’année tourmentée, je me surprends à vouloir m’éloigner du bruit ambiant. Mettre le niveau sonore à mute. Comme une réaction épidermique à notre époque trop bruyante. Qui n’est pas un ti-peu à bout de souffle alors que la prochaine année se pointe le bout du nez?

On rêve tous de calme, mais on vit dans un système qui carbure exactement à l’inverse. La vérité, c’est que la pression vient de partout: exigences au travail, performances à l’école, tensions économiques, incertitudes climatiques, peurs identitaires. Chacun transporte son lot de préoccupations, et la vie collective se charge du reste. On finit par porter un sac à dos rempli d’inquiétudes qui ne nous appartiennent même pas toutes.

Notre société ne nous........

© Le Journal de Montréal