Patrick Hetzel a présenté sa feuille de route pour les prochaines années, ce mardi 19 novembre. Le ministre de l’Enseignement supérieur du gouvernement Barnier compte s’attaquer aux formations privées, au système d’attribution des bourses, mais aussi à une « politisation » des universités.

Faire du neuf avec du vieux : c’est le sentiment qui se dégage de la feuille de route présentée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Patrick Hetzel, ce mardi 19 novembre. De la régulation des offres de formations (notamment privées) à une réforme du système des bourses, en passant par la volonté de « dépolitiser » les universités, le programme de l’ancien député républicain (LR) ressemble, dans ses grandes lignes, à celui de sa prédécesseure, Sylvie Retailleau.

« On ne reprend pas à zéro, les choses qui ont été faites (constituent) un travail extrêmement important », a déclaré le ministre du gouvernement Barnier, pour justifier ses choix. La différence entre les deux feuilles de route réside dans la temporalité assignée à ces réformes. Patrick Hetzel souhaite ainsi « aller au bout du chantier » d’ici la rentrée 2026, principale échéance à venir pour l’enseignement supérieur. Première étape : la réforme des bourses, sujet qui fera l’objet de concertations d’ici le printemps 2025.

Le souhait du ministère est qu’elles soient « révisées », afin que le cas des étudiants aux revenus modestes n’y ayant pas accès, à cause d’un léger dépassement des seuils requis pour les revenus de leurs parents, soit mieux pris en charge. Si la France « dispose d’un système de bourses solide, qui accompagne 700 000 étudiants », Patrick Hetzel estime que ce dernier « est trop complexe, parfois peu clair voire même source d’injustice ». Une........

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