Une semaine après les élections européennes : trois leçons pour l’Europe
Von der Leyen sur une voie royale ?
Le Parti Populaire Européen (PPE) d’Ursula Von der Leyen a conforté sa première place au Parlement. Le parti de centre-droit reste avec 186 sièges le premier parti au Parlement européen et améliore son total de 10 sièges. Ce bon résultat implique qu’Ursula Von der Leyen est en bonne voie pour conserver son poste de Présidente de la Commission. En effet, le centre-droit, les libéraux et le centre-gauche recueillent plus de 400 sièges et sont en mesure de soutenir la candidature de Von der Leyen, comme en 2019. Ainsi, la reconduction de la majorité libérale qui domine Bruxelles depuis près de 50 ans est en passe d’être reconduite. Pour arriver à son but, elle devra obtenir l’approbation des principaux chefs d’Etat et de Gouvernement européens, soit l’Allemagne, la France, l’Espagne ou l’Italie, dont les ultimes négociations se font actuellement au G7 d’Apulia. Von der Leyen peut déjà compter sur le soutien de l’Allemagne ou de l’Espagne et il se murmure qu’Emmanuel Macron, un temps réfractaire, est prêt à la soutenir. Giorgia Meloni ne devrait pas être un frein à on der Leyen, et devrait appuyer sa nomination si elle obtient un bon portefeuille pour l’Italie, voire la nomination de son candidat à la Présidence du Conseil à l’automne prochain.
Pour autant, Von der Leyen n’est pas assurée de redevenir Présidente de la Commission. L’obtention de la majorité absolue par les 3 partis historiques ne signifie pas que sa reconduction soit un long fleuve tranquille, alors que le vote est secret et est propice à l’abstention ou au vote contestataire. Ainsi en 2019, malgré une majorité de 432 sièges, Ursula Von der Leyen n’avait recueilli que 383 votes favorables car........
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