Tanguy, Panot, Maillard : quand les députés détournent la justice pour faire de la politique
La justice française est en souffrance. Pas assez de juges, pas assez de greffiers, et une profession d’avocat qui se paupérise. Le 5 octobre dernier, j’apprenais que « selon le rapport 2022 de la Commission européenne pour l’efficacité de la justice basé sur les données de l’année 2020, la France dépense 72,53 euros par an et par habitant pour financer son système judiciaire (hors prisons, protection judiciaire de la jeunesse et fonctionnement du ministère), là où la moyenne européenne est de 78 euros. Une moyenne tirée par le bas par les pays d’Europe centrale ». Et surtout, que « la France compte deux fois moins de juges par habitant que les autres pays du Conseil de l’Europe ». Ces chiffres en ont inquiété plus d’un, malgré les efforts budgétaires négociés par notre ministre de la Justice.
Je ne suis, pour ma part, pas du tout inquiète puisqu’il ne vous aura pas échappé, chers lecteurs, qu’une nouvelle génération de juge est en train de naître sous nos yeux… Le juge élu. Ou l’élu juge. Et ils sont de plus en plus nombreux, ces juges 3.0, non pas dans nos palais de justice, où l’on aurait pu croire qu’ils auraient aimé exercer, mais sur nos écrans de télévision et nos réseaux sociaux.
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