Les 16 – 25 ans expriment un sentiment massif d’exclusion du débat public et de défiance envers les décideurs politiques. Selon le baromètre des apprentis d’Auteuil publié ce mardi 18 novembre, sept jeunes sur dix se considèrent « citoyen de seconde zone ».

À quatre mois des municipales et à deux ans de la Présidentielle, le baromètre annuel de l’Éducation « les jeunes des citoyens sans voix ? », réalisé par la Fondation des Apprentis d’Auteuil en partenariat avec OpinionWay, brosse le portrait d’une jeunesse qui se sent exclue, peu informée et instrumentalisée par les responsables politiques mais qui veut s’impliquer davantage dans les enjeux qui la préoccupent. Le sondage réalisé en juillet 2025 se base sur un échantillon de plus de 2 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans représentatifs de la population française.

Anissa à 21 ans, elle habite l’Auxonne (Côte-d’Or). En attendant de débuter une licence de droit à la rentrée 2026, la jeune femme est actuellement inscrite à la mission locale et encadrée par les Apprentis d’Auteuil. « Je me sens reléguée parce que je suis jeune, j’ai l’impression qu’on ne s’intéresse pas à nous, » lance-t-elle. Lokelani 24 ans, arrivée de Tahiti en février 2024, partage son sentiment : « J’entends davantage débattre sur les retraités que sur le bien-être et l’avenir de la jeunesse », déplore-t-elle.

Comme 66 % des jeunes consultés dans le cadre du sondage, les deux jeunes femmes se sentent « citoyens de seconde........

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