«Les psys culpabilisent-ils de prendre des congés?»

Temps de lecture: 3 min

Chaque jeudi, dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, répond aux questions que vous lui posez. Quelles que soient vos interrogations, dans votre rapport aux autres, au monde ou à vous-même, écrivez à [email protected], tous vos mails seront lus.

Et chaque mardi, retrouvez le podcast sur Slate Audio.

Chère Mardi Noir,

Ma psy s'est arrêtée trois semaines récemment, puis deux semaines à l'occasion des congés de fin d'année. J'ai vécu et je continue de vivre ses cinq absences à elle, ces cinq manques de séance de manière très douloureuse, presque comme un abandon. Je lui en veux en quelque sorte, tout en la comprenant: elle aussi est humaine, après tout. Et je me pose une question: et elle, que ressent-elle, en tant que praticienne, par rapport à ses patients? Autrement dit, de manière plus générale et au-delà d'elle: les psys culpabilisent-ils lorsqu'ils prennent des congés, craignent-ils pour (allons-y fort) la vie de leurs patients, l'impact que cette absence pourrait avoir, lorsqu'eux-mêmes ont des soucis personnels et sont, par exemple, en arrêt maladie?

Merci pour votre réponse.

Andréa

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter quotidienne de Slate.fr et ne ratez plus aucun article!

Je m'abonne

Chère Andréa,

Vous vous doutez bien que je ne peux pas répondre à la place de mes........

© Slate