Demidov, Fowler, RHP : de grandes séductions |
Sommaire : Penguins 1 - Canadiens 2 (tirs de barrage)
MONTRÉAL – Ivan Demidov a conquis le cœur des partisans du Canadien dès les premiers coups de patin de son premier match dans l’uniforme tricolore le printemps dernier.
En fait non! Il avait déjà conquis le cœur des partisans dès sa sélection au repêchage et s’est simplement assuré de leur donner raison lors de cette première rencontre.
Lundi soir, Demidov a repris sa grande séduction.
Je sais! Ce n’était qu’un match préparatoire. Un match qui ne veut rien dire. Rien de rien! Un match disputé contre une équipe C mise sur la patinoire par Kyle Dubas et l’état-major des Penguins. Un match que cette équipe C dominait pourtant après deux périodes.
Pourquoi alors partir en peur avec Demidov qui n’a pas marqué et n’a pas récolté de point en dépit d’une utilisation généreuse de 18 minutes 28 secondes dont 5 minutes 29 secondes en avantage numérique dont près de deux minutes à cinq contre trois?
Parce qu’avec un jeu de pieds, une feinte, une passe, un tir, Demidov bénéficie de ce don que les Dieux du hockey réservent à quelques très rares élus : le don de soulever les partisans qui n’attendent que ça.
La vrille qu’il a effectuée en entrée de territoire des Penguins en fin de première période a soulevé des oh! et des ah! aux quatre coins du Centre Bell. Des oh! et des ah! qui ont réussi à « enterrer » les hurlements d’une partisane dont l’enthousiasme débordant gâchait la soirée de tout le monde dans la section 304…
Chacune de ses poussées avec la rondelle, des passes qu’il a complétées et des tirs qu’il a décochés attisaient la frénésie des partisans qui n’attendaient qu’une petite étincelle pour faire exploser le Centre Bell.
Demidov a allumé la mèche en prolongation, décochant un tir sur réception qui semblait sur le point de donner la victoire au Tricolore. Son compatriote Sergey Murashov a éteint cette mèche tout juste avant l’explosion grâce à une glissade aussi spectaculaire qu’efficace........