Il me faut bien l’admettre: entre les animaux et moi, il n’y a rien. Rien de bien, rien de mal. Ni amour, ni haine. Je les connais mal et ne m’en soucie guère. Ils sont là et moi aussi, mais chacun vient d’ailleurs et y repart, sans frayeur, ni ardeur. Pour eux, je confesse une indifférence polie qui va de pair avec une ignorance pas du tout rance. Je me tiens à distance, ils me........