Les qualités d'une bonne lettre annuelle du PDG aux actionnaires

Le président de Markel, Thomas Gayner. (Photo: courtoisie)

EXPERT INVITÉ. Avouons-le, la majorité des lettres annuelles aux actionnaires d’entreprises cotées en Bourse ne valent pas grand-chose. Elles nous servent souvent du réchauffé, des formules concoctées par des sociétés de relations publiques qui visent à faire la promotion du titre de l’entreprise concernée à coups de grandes claques dans le dos.

Pour ma part, je veux lire des lettres qui m’en apprendront davantage sur l’entreprise que je possède ou que j’envisage pour mes investissements. Je veux non seulement savoir ce qui va bien, mais surtout, ce qui va moins bien, quels sont les défis à relever, les risques à considérer. En gros, je veux l’heure juste! N’est-ce pas ce que tout propriétaire d’entreprise exigerait de ses dirigeants?

C’est d’ailleurs ce qui fait de la lettre aux actionnaires de Warren Buffett une lecture à la fois divertissante et instructive.

Un autre rapport annuel que j’apprécie beaucoup est celui de Markel (MKL, 1509,81$US), une société d’assurance américaine dont nous sommes actionnaires depuis plusieurs années et qui est en quelque sorte un «petit jumeau» de Berkshire Hathaway (BRK.B, 405,17$US).

En me servant de la plus récente lettre aux actionnaires du président de Markel, Thomas Gayner, voici........

© Les Affaires