Il est temps de mettre fin aux politiques d’EDI

EXPERT INVITÉ. Finissons l’année sur une note polémique, quitte à faire grincer des dents certains d’entre nous.

En avril 2022, je posais déjà la question: Peut-on encore ne pas être «woke» en entreprise? J’y soulignais le risque professionnel croissant qu’il y avait à critiquer ouvertement ces politiques.

Trois ans plus tard, l’actualité montre que peu de choses ont changé. L’affaire récente d’un poste à la Ville de Montréal rapportée par le Journal de Montréal, explicitement destiné à des personnes issues de la «diversité ethnoculturelle ou des groupes racisés», en est une nouvelle illustration.

Pour les raisons étalées ci-dessous et pour plusieurs autres, notamment, il est temps de proposer tout haut ce que plusieurs pensent tout bas, mais craignent de l’exprimer publiquement: ces politiques doivent prendre fin.

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Les politiques d’EDI (équité, diversité, inclusion) en entreprise et dans le secteur public n’ont pas émergé de nulle part.

Elles font partie d’un ensemble idéologique qui en est venu à considérer que «l’homme blanc» est le «cancer de l’histoire humaine», pour paraphraser l’essayiste américaine Susan Sontag* (voir citation à la fin du texte).

Tout ceci prenant place au sein d’une pensée ancrée dans les courants de la théorie critique, de la gauche postmoderne et des études victimaires (grievance studies).

Libre à vous de déterminer si cette lecture de l’Histoire vous semble juste et si les politiques EDI qui en découlent sont donc justifiées.

Permettez-moi cependant de défendre l’idée qu’une lecture sérieuse de........

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