Un texte d’Alain Poirier, directeur général AEMQ
COURRIER DES LECTEURS. Le gouvernement du Québec clame haut et fort son ambition de réussir la transition énergétique et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Pourtant, derrière ce discours séduisant se cache une contradiction criante: les politiques restrictives et contraignantes imposées à l’exploration minière en 2024, comme une multitude de nouvelles autorisations soumit à la discrétion de la ministre et de nombreuses soustractions de territoire. Ces mesures, en apparence anodines, sapent les bases même de cette transition, qui repose sur une exploitation des minéraux critiques. Pire encore, elles trahissent une méconnaissance inquiétante des réalités industrielles et une soumission aveugle à une «acceptabilité sociale» mal définie, instrumentalisée par des opposants systématiques.
La transition énergétique ne se limite pas à des intentions ; c’est un défi colossal qui repose sur des matériaux tangibles — lithium, nickel, cuivre, terres rares, graphite — nécessaires à la fabrication des........