EXPERT INVITÉ. Après des années de hausses record, le marché locatif québécois souffle enfin.

Non, l’abordabilité n’est pas réglée: les loyers restent élevés, la mobilité est au ralenti et la pression budgétaire continue d’étouffer les nouveaux ménages.

Mais un signal clé bascule: les taux d’inoccupation étaient de 1,3% en 2023 et on s’approche maintenant de l’équilibre.

Précision essentielle, toutefois. Il est ici question des loyers demandés pour les unités disponibles qui apparaissent sur les plateformes de location. Ils sont plus élevés que les loyers payés par les locataires en place depuis plusieurs années.

Statistique Canada suit trimestriellement les loyers des unités inoccupées. Voici les loyers moyens au 30 septembre, pour cinq régions métropolitaines de recensement (RMR).

En 2025, les loyers demandés pour les logements inoccupés de deux chambres ont reculé de 1% à Montréal, 3,2% à Québec et 1,1% à Gatineau.

Ce ne sont pas des chutes spectaculaires, mais c’est........

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