Des entrepreneurs en série, on en veut davantage!

EXPERTE INVITÉE. On l’oublie parfois, mais l’entrepreneuriat est partout autour de nous. Il se retrouve dans toutes les sphères de notre société. Or, dans certains secteurs, on ne parle quasiment jamais d’entrepreneuriat. Et pourtant, il y a tant à dire.

Voici une incursion dans le secteur de la déficience intellectuelle grâce à un trio d’entrepreneurs exceptionnels: Micheline Allard, Alexis Gervais et Félix Lacasse Chartrand. Micheline est la mère d’Alexis. Félix est l’ami d’enfance d’Alexis. Oui, c’est quasiment une histoire de famille.

C’est Micheline qui a lancé l’aventure entrepreneuriale. Dans les années 1990, elle a suivi un cours en éducation spécialisée et a fait un stage auprès d’une clientèle en déficience intellectuelle. Elle avait clairement trouvé sa vocation. «J’ai toujours voulu être sur le terrain et aider les gens. Je sentais que je pouvais faire une différence», m’a-t-elle confié. En 1998, elle décide d’ouvrir sa première ressource intermédiaire en déficience intellectuelle et trouble de l’autisme. Concrètement, il s’agissait d’un bungalow à Laval qui a accueilli jusqu’à sept personnes.

Les ressources intermédiaires sont nées à la fin des années 1980 suite à la prise de conscience de la collectivité de l’importance d’offrir des milieux de vie de qualité à des personnes souffrant de divers troubles. C’est le réseau de la santé et des services sociaux qui confie à des personnes dévouées (comme Micheline) le mandat d’offrir des services adaptés à cette clientèle particulière.

Il y a aujourd’hui 1130 ressources intermédiaires partout au Québec. Elles sont spécialisées en déficience intellectuelle, en soutien aux personnes âgées, en troubles de santé mentale, en déficience physique et en toxicomanie*.

Alexis entre........

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