Bâtir notre chemin vers l’abordabilité

EXPERT INVITÉ. Le manque de logements abordables touche la classe moyenne.

Au Québec, près de la moitié – 47% – des gens considèrent qu’ils auraient besoin d’un deuxième emploi pour se payer une maison, selon un récent sondage mené pour le compte de la Banque Royale.

Toujours selon le même sondage, le rêve de devenir propriétaire demeure fort, avec 64% des répondants affirmant qu’il s’agit d’un projet qu’ils chérissent toujours.

Pourtant, à écouter les maires et mairesses et les activistes du logement, la solution proposée n’offre pas plus de choix de nouvelles propriétés pour les Québécois et Québécoises, mais plutôt plus de logements détenus par l’État.

À Montréal, par exemple, la mairesse Valérie Plante a présenté un plan visant à transformer 20% du parc immobilier montréalais en logement social, plutôt que les sept % actuels.

Ce plan propose d’accroître la taille du parc immobilier résidentiel montréalais de 207 000 logements, et que les différents paliers de gouvernements bâtissent ou achètent autour de 161 000 unités résidentielles d’ici 2050.

Fidèle à son habitude, l’administration Plante en profite pour promettre la construction d’une panoplie d’autres infrastructures, comme 184 kilomètres de lignes de tramway, une nouvelle ligne de métro et quelques 448 kilomètres additionnels de pistes cyclables.

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