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Lors des audiences du procès du volet suisse de l’affaire 1MDB, les deux prévenus n’auraient jamais eu l’intention de commettre quoi que ce soit d’illégal, ont expliqué leurs avocats. On parle ici de deux financiers de Petrosaudi, jugés pour escroquerie et blanchiment par le Tribunal pénal fédéral, contre lesquels le Ministère public de la Confédération a requis 9 et 10 ans de prison. L’argumentation de la défense repose sur deux idées principales. La première: les prévenus n’ont pas eu de comportement astucieux, alors que cette dimension est nécessaire pour pouvoir parler d’escroquerie, en droit suisse.