menu_open
Columnists Actual . Favourites . Archive
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close
Aa Aa Aa
- A +

Dans nos archives, l’Eurovision 1989 à Lausanne était une «grande messe cathodique» affligeante

11 1
30.08.2024

La 34e édition de l’Eurovision a beau être un événement de tous les superlatifs pour la petite Suisse, sa couverture est reléguée en modeste page 13 de la Gazette de Lausanne du lundi 8 mai 1989. L’année précédente, Céline Dion, qui prêtait sa voix à notre pays, l’emportait à Dublin. Comme le veut le déroulé de la manifestation, au tour, donc, de la Suisse d’accueillir le grand raout musical, suivi à cette époque par 600 millions de téléspectateurs à travers le monde. L’organisation de ce concours est historique, mais force est de constater qu’il est voué aux gémonies par la presse de l’époque.

Avant tout, primeur aux rares points positifs. En terre de précision horlogère et de rigueur, c’est évidemment l’organisation qui est portée aux nues. «Prouesses techniques en coulisses», titre-t-on alors, enchanté d’observer que les «moyens techniques […] servent les artistes et gens de média de manière toujours plus performante». Mais qu’est-ce qui est si révolutionnaire, il y a 35 ans? Face au fléau du playback et l’obligation du direct de l’Eurovision, Lausanne a trouvé une solution avec «un ingénieux système appelé back-track: le chef d’orchestre est muni d’une oreillette dans laquelle il perçoit le top départ, puis les battements........

© Le Temps


Get it on Google Play