Bienvenue à «Swiftzerland», ou quand la «Taylormania» déferle sur Zurich

«Danke and merci and grazie!», titre le Tages-Anzeiger. Non, ce ne sont pas les propos de Martin Candinas en tenue à paillettes, le conseiller national quadrilingue des Grisons, mais bien Taylor Swift saluant la foule du Letzigrund, manifestement bien briefée sur le plurilinguisme suisse par ses équipes. Trois heures trente de show, 50 000 spectateurs et un premier méga concert en terres helvétiques pour la chanteuse américaine, qui sera suivi ce soir d’un second, tout aussi long et noir de monde que le premier. L’espace de deux jours, Zurich l’austère protestante devient «un lieu de pèlerinage pop», fait remarquer la NZZ.

Parce que ce qui entoure la venue de l’icône de la chanson est tout aussi, voire plus important, que sa performance scénique, commençons par là. La cité de Zwingli n’est ni New York, ni Los Angeles, pas même Paris ou Londres. La ville est ainsi submergée depuis mardi sous un tsunami de «Swifties», monopolisant les hôtels et faisant littéralement exploser le prix des Airbnb. Who’s Afraid of Little Old Me? Très certainement les........

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