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Le printemps 1974 est tourmenté. Il y a une crise du pétrole débilitante. Elle suit la guerre du Kippour (octobre 1973), après la tragédie du Chili (septembre 1973). La guerre du Vietnam tourne en guerre civile. Le général Franco est mourant. Entre Guerre froide et détente, les chancelleries font des calculs pour la suite. L’Espagne est l’enjeu européen du moment. Les Etats-Unis sont soucieux d’y garder leurs bases militaires. L’Allemagne et la France favorisent l’émergence d’une nouvelle élite politique, Felipe Gonzales vient d’être élu chef du Parti socialiste ouvrier espagnol en exil lors du congrès de Suresnes. Le 24 avril, coup de théâtre: Günter Guillaume, le plus proche collaborateur de Willy Brandt à la Chancellerie de Bonn, est arrêté pour espionnage au profit de la République démocratique allemande.

Le Portugal, dans tout ce bruit, qui s’y intéresse? Les Etats-Unis financent un parti séparatiste aux Açores dans l’espoir de s’y installer comme chez eux. En Allemagne fédérale, les fondations politiques aident à la création de nouveaux partis démocratiques tandis que l’Allemagne de l’Est a mission de soutenir le Parti communiste. Mais dans l’ambiance régnante, le Portugal reste un tout petit pion.

Cinquante ans après, le dépit des Portugais

Cinquante ans après, le dépit des Portugais

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Le printemps 1974 est tourmenté. Il y a une crise du pétrole débilitante. Elle suit la guerre du Kippour (octobre 1973), après la tragédie du Chili (septembre 1973). La guerre du Vietnam tourne en guerre........

© Le Temps