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En décidant d’organiser une conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine, le Conseil fédéral assume ses responsabilités: si nous avons une chance de contribuer à une paix globale, juste et durable sur le continent européen, nous devons la saisir, dans l’esprit de notre longue tradition diplomatique. Le succès n’est pas garanti, mais quelle est l’alternative? Ne rien faire et rester assis dans nos bureaux confortables dans l’attente d’un miracle ou en espérant que d’autres le fassent? Ce n’est tout simplement pas une option.

La paix est une quête fondamentale de l’humanité. Un idéal qui, malgré son omniprésence médiatique et politique, se trouve trop souvent relégué au rang d’abstraction, éloigné de sa concrétisation dans le monde réel. Il n’existe pas de formule magique pour instaurer la paix et garantir la dignité humaine. Cependant ce vide ne doit pas être interprété comme une excuse à l’inaction, mais plutôt comme un appel à la responsabilité, en particulier pour les nations privilégiées par leur position sur l’échiquier mondial, comme la nôtre. Les défis contemporains – qu’ils se manifestent par exemple sous la forme de conflits armés, de crises alimentaires et migratoires ou de catastrophes naturelles – sont des obstacles à la paix.

Tribune d'Ignazio Cassis: à Bâle, anatomie de la paix

Tribune d'Ignazio Cassis: à Bâle, anatomie de la paix

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