Le courage de parler de paix, avant qu’il ne soit trop tard

Dans un monde qui se fracture, l’initiative suisse – à la demande de l’Ukraine – d’organiser une conférence sur la paix doit être saluée. C’était prendre le risque d’un échec, celui d’acter un peu plus la division de la communauté internationale. L’écueil a été évité. En accueillant les représentants de plus de 90 pays, une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement venus des cinq continents, le sommet du Bürgenstock a fait la démonstration que, face à la guerre, un dialogue reste possible entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest. Dans leur communiqué final, les participants réaffirment la prévalence du droit sur la force,........

© Le Temps