Le premier de classe cache encore l’homme d’Etat

En cent jours, ou presque, Beat Jans le Bâlois est devenu Beat Jans le ministre de la Justice et gardien suprême de l’Etat de droit. Le jeune militant socialiste qui manifestait dans la rue pour obtenir un centre autonome n’est plus. La cravate a remplacé le col roulé depuis longtemps et il a endossé le costume de conseiller fédéral avec une certaine élégance. En tout cas, il a démontré dès le premier jour qu’il était capable d’avaler une couleuvre sans s’étouffer.

Le Département de justice et police (DFJP) dont il a hérité n’était pas son premier choix. Il se serait bien vu à l’Intérieur, il s’y était même........

© Le Temps