La triste fin de Rodriguez. Et maintenant qui?

Pablo Rodriguez a probablement été le dernier à le réaliser: il devait partir.

Il n’avait plus aucune autorité : son leadership était contesté par les anciens, qui le «putschaient», son caucus, qui en était gêné, et les jeunes libéraux, qui n’osaient plus se mouiller.

Il ne pouvait plus se présenter devant les électeurs: les dernières semaines ont démontré qu’il n’avait pas l’étoffe d’un chef de parti, et encore moins celle d’un premier ministre.

Il n’aurait jamais pu se présenter devant les autres chefs: Legault, PSPP, Duhaime ou Ghazal l’auraient découpé en morceaux à chaque occasion. Un secret de polichinelle: tous voulaient que Rodriguez reste tellement il devenait une piñata idéale.

Il n’impressionnait déjà pas : sa greffe à la........

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