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Quel gâchis!

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20.11.2024

Le 4 avril 2024, une grosse bordée de neige s’abat sur Montréal, de celles qui nous rappellent qu’on ne peut jamais tenir le printemps pour acquis dans notre belle province. Mon collègue et moi garons tant bien que mal la voiture en face du centre de francisation William-Hingston, du Centre de services scolaire de Montréal. Nous avons rendez-vous avec les élèves du niveau 8, le niveau le plus avancé en classe de francisation. Nous y sommes attendus pour y faire de l’improvisation. Les élèves ont écrit les thèmes qui vont inspirer nos saynètes et ils pourront se joindre à nous, si le coeur leur en dit.

En grimpant les escaliers vers la salle où aura lieu notre atelier de démonstration, j’entends d’autres élèves qui parlent français entre eux avec leurs accents du bout du monde. Tous discutent de cette tempête de neige imprévue. Une élève appliquée utilise le terme « congère » et un sympathique professeur lui apprend l’expression « banc de neige ». Elle rit. Mimant la hauteur de la neige, elle demande, incertaine : « On dit un banc parce qu’on peut s’asseoir dessus ? » Le professeur acquiesce en rigolant à son tour.

Une fois dans la salle de classe, je regarde les étudiants arriver, souriants et de tous âges, venus du monde entier. On se lance sans plus tarder et on improvise devant eux en toute simplicité. Les thèmes qu’ils ont composés sont drôles, pertinents et surtout inspirants. Certains viendront même jouer avec nous. Leur maîtrise du........

© Le Devoir


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