Au moment où j’entame la rédaction de cette chronique, nous sommes le lundi 12 août. À cette date, depuis 10 ans, on propose à la population de se procurer un livre québécois. Il s’agit d’une formidable façon de mettre en lumière le travail exceptionnel des maisons d’édition québécoises et celui de nos artistes littéraires. De plus, depuis quatre ans, la Fondation pour l’alphabétisation est associée à cette journée pour promouvoir son programme La lecture en cadeau. Au moment de se procurer un livre pour eux-mêmes, les adultes sont invités à faire d’une pierre deux coups et à en acheter un second, dans la section jeunesse, et à le mettre dans une boîte de collecte directement en librairie pour qu’il soit ensuite remis à un enfant issu d’un milieu défavorisé.

Je tenais personnellement à vous parler de cette extraordinaire initiative. Bien entendu, mon jupon dépasse amplement ici et je vous le confie en toute transparence, puisque je suis co-porte-parole, avec Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, de la Fondation pour l’alphabétisation. En plus d’offrir des services d’aide aux adultes aux prises avec des problèmes de littératie, la Fondation a mis sur pied, en 1999, ce programme qui permet d’offrir un livre neuf aux enfants qui n’ont pas la chance d’en recevoir. Sachant que la lecture est un facteur déterminant dans la lutte contre le décrochage scolaire et donc, l’analphabétisme,........

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