Records boursiers et fractures humaines
Alors que nous sommes sur le point de tourner la page sur une année riche en rebondissements, plusieurs tendances économiques et financières se sont démarquées, souvent de manière inattendue. Loin des prévisions apocalyptiques de certains analystes, comme François Trahan, qui prédisaient une récession brutale, l’économie mondiale semble avoir emprunté la voie de l’atterrissage en douceur, malgré les contractions économiques survenues dans certains pays. Les efforts concertés pour maîtriser l’inflation semblent porter leurs fruits, ce qui permet aux banques centrales d’effectuer plusieurs baisses de taux directeur. Ces ajustements ont offert un certain répit aux ménages endettés et insufflé de l’oxygène aux marchés boursiers, établissant records par-dessus records.
Il est tout à fait légitime de se réjouir des performances boursières récentes. Pour beaucoup d’entre nous, elles ont un effet tangible sur nos portefeuilles d’investissement, nos régimes de retraite et nos épargnes personnelles. Cette croissance offre une bouffée d’air frais aux épargnants qui voient leur patrimoine croître.
Cependant, derrière ce tableau en apparence favorable se cache une réalité plus complexe. Les performances des marchés ont été largement dominées par un petit groupe de géants technologiques, surnommés les « Magnificent 7 ». Ce groupe, qui comprend des entreprises comme Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet, Meta, Nvidia et Tesla, a capté une........
© Le Devoir
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