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La dernière valse sur le «Titanic»

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22.12.2024

On doit à Aristote le proverbe qui dit qu’« une hirondelle ne fait pas le printemps ». Plus de 2000 ans d’histoire en ont démontré toute la pertinence, particulièrement en politique. La distance entre le Capitole et la roche Tarpéienne est aussi courte aujourd’hui qu’elle pouvait l’être dans l’Antiquité.

Au retour de sa visite à Mar-a-Lago, il y a à peine trois semaines, on chantait les louanges de Justin Trudeau. Le leader que les Canadiens n’espéraient plus semblait galvanisé par le défi que représentait le retour à la Maison-Blanche d’un Donald Trump plus belliqueux que jamais, pendant que Pierre Poilievre étalait toute sa petitesse en dénigrant ses efforts et semblait souhaiter le malheur du pays pour faire son propre bonheur.

Certains se demandaient même si les menaces du président désigné n’allaient pas sauver M. Trudeau, dont le sort paraissait déjà scellé. Les intentions de vote du Parti libéral continuaient à stagner, mais un sondage Nanos effectué au lendemain du souper au pain de viande indiquait que le premier ministre était maintenant perçu comme aussi apte à négocier avec M. Trump que son adversaire conservateur.

Une simple lettre de Chrystia Freeland a suffi pour que tout s’écroule. Le........

© Le Devoir


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