Vent de catastrophe à l’école
À quand une rentrée scolaire fleurant bon l’espoir, les chiffres rassurants, toutes voiles tendues vers la réussite scolaire ? Ça ne sera pas pour 2024, hélas, car l’arrivée en classe rime encore avec pénurie de personnel scolaire. Avec ces rentrées scolaires catastrophes qui s’additionnent, il deviendra de plus en plus difficile de maintenir un bon niveau de qualité de la formation.
Après avoir laissé le milieu scolaire languir quelques jours, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a dévoilé vendredi dernier le nombre de chaises vides — 5704 — que pourrait compter le réseau scolaire si rien ne bouge d’ici les premiers jours d’école. Il y a du nouveau cette année. D’abord, on connaît plus tôt l’ampleur du problème, car les centres de services scolaires ont dû attribuer les postes vacants au plus tard le 8 août, afin de permettre plus de stabilité. C’est une excellente initiative, qui atténuera la panique du premier jour de classe, mais cela ne fait pas tomber des enseignants du ciel. Le ministre Drainville promet en outre que son « tableau de bord » sera mis à jour de manière hebdomadaire, afin de permettre aux citoyens de suivre l’évolution de la situation.
Le ministre a toutefois commis deux maladresses qui n’ont rien pour rassurer les acteurs du milieu de l’éducation, ainsi que parents et élèves. D’abord, il........
© Le Devoir
visit website