S’outiller pour affronter le danger
Un adolescent de Québec a fait une surdose (heureusement non mortelle) après avoir ingéré de faux comprimés de Percocet 30 mg. Ce qu’il croyait être du Perc 30, un analgésique narcotique destiné à soulager une douleur modérée à sévère, contenait en réalité du protonitazèpyne, un opioïde de synthèse environ 25 fois plus puissant que le fentanyl et présentant un fort risque de surdose. L’ado aura eu l’immense chance de ne pas avoir consommé seul, ce qui fait que les secours ont été appelés. À l’hôpital, on a fait ce qu’il fallait pour qu’il revienne à lui.
Ce cas a été relaté aux médias cette semaine par la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale. Les autorités sanitaires s’inquiètent d’un phénomène auquel les jeunes sont particulièrement à risque : la combinaison fatale de drogues contaminées par des dérivés très puissants et leur accès facile, dans la rue et sur les réseaux sociaux. C’est aussi l’une des conclusions de la vaste enquête menée par notre journaliste Jessica Nadeau sur la présence de drogues de plus en plus toxiques dans le réseau scolaire. Pour des jeunes avides de sensations fortes et habités par un sentiment d’invincibilité, cet accès facile à des drogues aussi toxiques peut être fatal.
Depuis 2013, au moins neuf jeunes de moins de 18 ans sont décédés des suites d’une intoxication aux drogues, dont le........© Le Devoir
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