S’adapter, ou disparaître?
S’adapter ou disparaître. C’est sous cet énoncé sans équivoque que l’Organisation des Nations unies (ONU) appelle les dirigeants du monde entier à enfin appuyer sur l’accélérateur des actions politiques afin de stopper la course folle de la dégradation de la planète. Depuis la signature de l’Accord de Paris, en 2015, chaque COP franchit un nouveau cap d’urgence, mais le politique lambine et fait tarder les changements, comme s’il avait le luxe du temps.
Mais du temps, il n’y en a guère. Voilà un moment déjà que les experts en changements climatiques préviennent que le réchauffement de la planète entraînera des perturbations dramatiques. La région de Valence, en Espagne, vient de subir une catastrophe climatique il y a deux semaines. Des crues importantes ont entraîné la mort d’au moins 222 personnes. Lundi, c’était au tout de la province d’Almería de subir aussi des inondations. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a prévenu que « les calamités climatiques sont notre nouvelle réalité. Et nous ne sommes pas à la hauteur ».
L’Organisation météorologique mondiale (WMO) a annoncé cette semaine que l’année 2024 pourrait obtenir le triste record de l’année la plus chaude jamais observée. Le réchauffement entre janvier et septembre 2024 a en effet dépassé de 1,54 °C la moyenne préindustrielle (avec une........
© Le Devoir
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