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Pilules et drogues au travail sont souvent les béquilles d’une performance à tout prix

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17.12.2024

Recourir à des psychostimulants pour favoriser la concentration et combattre la fatigue, à des bêta-bloquants pour réduire le stress et l’anxiété, ou encore à des hallucinogènes pour stimuler la créativité, est-ce là le reflet d’une culture de performance irréaliste, voire malsaine, qui s’immisce insidieusement dans nos environnements de travail ?

Vous vous dites sans doute : « Cela ne se passe pas chez nous. » Et c’est une réaction compréhensible, car ce sujet demeure largement tabou et caché. Cependant, si vous grattez sous la surface et donnez aux gens la possibilité de s’exprimer de manière anonyme, vous pourriez avoir des surprises !

Déjà en 2017, 14 % des Canadiens ont affirmé avoir consommé cette année-là des médicaments sans avoir obtenu une prescription. Quand on y pense, c’est loin d’être banal.

Lors d’un panel organisé récemment par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, des spécialistes ont déclaré que, bien que la recherche sur ce sujet reste fragmentaire, ces comportements touchent tous les milieux : affaires, santé, arts, politique, recherche ou encore construction. Ils s’observent à tous les paliers hiérarchiques et semblent en croissance. Cette pratique trouve souvent ses racines dès l’université où, paraît-il, s’opère une sorte de cartel de Ritalin, par exemple.

Bien........

© Le Devoir


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