Si la tendance se maintient dans la NFL
Autour de la fête du Travail déboulent, dans les pages imprimées ou électroniques de nos médias, les rituelles prévisions saisonnières des chroniqueurs de football américain. Même un intello comme Robert Saletti, jadis dans Le Devoir, sacrifiait à cette coutume.
Je suis toujours fasciné par l’exhaustivité de l’exercice. Ces devins qui auscultent l’avenir en fouillant dans des montagnes de statistiques plutôt que dans des tripes de poulets se font fort de nous livrer, année après année, quand les feuilles prennent des couleurs, le tableau complet d’un autre automne de la National Football League (NFL) — fiche de chaque équipe, classements des divisions, honneurs individuels, portrait des éliminatoires et leurs résultats, vainqueur du Super Bowl, etc. De la haute voltige probabiliste.
C’est le seul sport que je connaisse dont les experts se hasardent à annoncer, avant même le botté d’envoi du match d’ouverture, le nombre exact de victoires que récoltera chaque équipe. Évidemment, il y a les innombrables parieurs en ligne, les « poolers » toujours à l’affût, les adeptes de « fantasy football »… « Tout ce monde à rendre heureux », comme le chantait Gilles Vigneault.
N’étant le détenteur d’aucune science de la sorte ni du temps nécessaire pour aller fouiller dans les sites spécialisés, je me suis contenté, quant à moi, d’une unique prédiction à l’aube de la nouvelle saison : les Chiefs vont continuer de monopoliser la « twittosphère » sportive, mais davantage pour leurs activités à l’extérieur du terrain que pour leur quête........
© Le Devoir
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