Un criminel, président des États-Unis
Dans le concert d’explications apportées par tout un chacun à la victoire de Donald Trump aux récentes élections américaines, le président élu s’en tire avec une image embellie. Tant il est vrai qu’un appui de l’opinion publique confère à qui que ce soit une nouvelle noblesse. Vox populi, vox Dei. Voix du peuple, voix de Dieu. Un vieil adage souvent utilisé aux États-Unis. Ce qui revient à dire que le peuple a toujours raison. Et pourtant, certains exemples historiques nous incitent à en douter.
Quoi qu’il en soit et quel que soit le bien-fondé de la cause défendue par les républicains durant la campagne électorale, un fait demeure indiscutable. Les Américains ont porté au pouvoir suprême un criminel patent, objet d’une multitude de poursuites judiciaires, un homme sans scrupule, un menteur professionnel, misogyne, raciste, xénophobe, réputé par un grand nombre de personnes qui l’ont côtoyé comme tout à fait inapte à diriger le pays.
Tout cela est bien connu, dit-on. Mais le message de Trump est tellement séduisant qu’on lui fait confiance malgré tout pour remettre le pays sur la bonne voie. Autrement dit, la fin justifie les moyens. Une autre maxime........
© Le Devoir
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