Dans ces pages, Simon Brault a proposé la tenue d’un sommet national « sur l’avenir du secteur des arts et de la culture ». « Péril en la demeure, artistes aux abois, perte de confiance, pauvreté et précarité de la grande majorité des artistes, fonds insuffisants, risque d’effondrement partiel et coûteux d’un secteur qui est progressivement devenu l’une des rares fondations distinctes du Québec actuel. » Le diagnostic est brutal. Il porte la signature d’un Québécois dont l’engagement, l’expérience et la reconnaissance sont reconnus ici, au pays et dans le monde.

Je souhaite qu’un puissant mouvement vienne en appui à la proposition de Simon Brault. En plus de répondre à une évidente urgence, elle est totalement inclusive. Il est proposé que le sommet rassemble tous les fragments de l’écosystème culturel québécois. Il est aussi proposé que soit pris en compte « l’ensemble des formations politiques du Québec » qui, selon Brault, sont réunies par un même consensus « relatif à l’importance de la culture comme........

© Le Devoir