Qu’ont en commun Serge Chapleau, Robert LaPalme, Girerd, Terry Mosher, Albéric Bourgeois, Henri Julien, André-Philippe Côté, Normand Hudon, Garnotte ou encore Éric Godin ?
On pourrait poser la même question, remarquez, avec des noms étrangers : Covarubias, Daumier, Cabu, Gavarni, Willem, Charb, Ronald Searle, Luz, Patrick Chappatte et autres.
Tous sont de remarquables caricaturistes. L’écrasante majorité des caricaturistes sont des hommes. Comme si le fait de dessiner d’une pointe acérée était un métier qui leur était réservé, une sorte de chasse gardée.
Les femmes, en tout cas, sont rares au pays de la caricature. Pas seulement au demi-pays du Québec, mais partout.
Vous vient-il en tête des noms de femmes dessinatrices de presse ? Il y en a. Quelques-unes. Pas nombreuses. C’est l’exception à la règle. Cela tient, en bonne partie, au fait que le milieu des médias fut, longtemps, un monde d’hommes. Pour cette raison, certaines façons d’envisager la société se sont imposées comme si elles allaient de soi plus que d’autres. Il existe pourtant d’autres points de vue par lesquels envisager la marche de l’humanité.
Avez-vous remarqué que, depuis peu, les lundis notamment, Le Devoir publie les dessins de Chloé Germain-Thérien ? Après avoir étudié en art, elle s’est investie, jusqu’ici, surtout du côté de la bande dessinée et de l’illustration, ainsi que dans les films d’animation et la vulgarisation scientifique.
« Sur Wikipédia, m’explique Chloé Germain-Thérien, on recense les femmes caricaturistes du........