La production indépendante d’électricité est un moyen d’épauler Hydro-Québec

Le débat sur l’élargissement de la production indépendante d’électricité mérite d’être fait sur de bonnes bases. Malheureusement, depuis que la nouvelle a filtré, nous avons droit à peu d’analyses posées, et à beaucoup d’enflure verbale.

L’ACEF du Nord de Montréal, par exemple, allait jusqu’à prétendre que ce changement « met en péril la mission fondamentale d’Hydro-Québec, qui est de fournir aux Québécois l’accès à de l’électricité abordable ». Ce n’est pas le cas. Tout comme le gouvernement ne s’apprête pas à mettre Hydro-Québec sur Kijiji, d’ailleurs.

En fait, ce que propose le gouvernement, c’est de permettre à des producteurs d’électricité indépendants de vendre l’électricité qu’ils produisent directement à des consommateurs industriels ou commerciaux.

Le contexte dans lequel ce changement législatif s’inscrit en est un où les besoins en électricité au Québec sont en croissance, alors que la capacité d’Hydro-Québec à y subvenir ne croît pas au même rythme.

À titre d’exemple, il resterait 500 mégawatts de capacité disponible pour le développement industriel d’ici 2028 chez Hydro-Québec. On parle ici de disponibilité pour des mines, des alumineries, la fabrication d’hydrogène vert ou encore de batteries de véhicules électriques, par exemple.

Quand on regarde du........

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