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Quand retraite rime avec immobilier

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15.12.2024

Dominante depuis la pandémie et amplifiée sous l’impulsion d’une immigration débridée, la détérioration de l’accessibilité au logement s’est imposée, plus que jamais en 2024, comme un des thèmes centraux dans cette marche vers la retraite. Le malaise s’observe chez les 55 ans et plus, mais est tout aussi palpable dans la strate des 18-34 ans.

De sondage en sondage, on voit que le stress financier a été le lot d’un nombre grandissant de répondants encore une fois en 2024. À un point tel que les Canadiens sont nombreux à avoir perdu confiance en leur capacité à prendre leur retraite. En fait, la plupart (70 %) s’entendent pour dire que l’épargne-retraite est devenue prohibitive et plus du quart des non-retraités âgés de 55 à 64 ans s’attendent à continuer de travailler à la retraite pour subvenir à leurs besoins, a-t-on pu retenir des conclusions d’un sondage mené par le régime de pension des travailleurs de la santé de l’Ontario (Healthcare of Ontario Pension Plan, ou HOOPP, en anglais).

Dans celui de la Financière Sun Life publié en juillet, 75 % des répondants ont indiqué que la hausse du coût de la vie avait eu un impact sur leur capacité à générer de l’épargne-retraite, nombre d’entre eux allant jusqu’à y puiser pour subvenir à leurs besoins essentiels. Et 50 % se sont dits inquiets de ne pas disposer de suffisamment d’épargne pour leur retraite.

La sixième enquête sur la retraite au Canada menée pour HOOPP auprès de 2000 répondants relève la persistance de l’incidence de taux d’intérêt élevés et de l’inflation sur la gestion du coût de la vie quotidienne et sur la préparation de leur retraite, l’épargne-retraite ayant été mise en veilleuse pour nombre d’entre eux. Plus en détail, le coût de la vie quotidienne est demeuré la principale préoccupation, suivi de l’indexation du revenu à l’inflation (63 %) et des compressions dans les services sociaux gouvernementaux (61 %). Avoir assez d’argent à la retraite était également au sommet de la liste, suivi de près par l’abordabilité des logements.

Et même si les taux d’intérêt........

© Le Devoir


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