It’s the inflation, stupid !
Des analystes politiques affirment que la personne qui gagnera la Pennsylvanie remportera la présidentielle du 5 novembre. Quand tout pourrait se jouer entre effet de récurrence et glissement annuel.
La conjoncture de l’économie américaine n’est pourtant pas morose. Les données récentes indiquent que la création d’emplois et les dépenses de consommation demeurent fortes et que l’économie américaine continue à déjouer les scénarios de récession. Aussi, la progression des salaires est plus rapide que celle des prix. Après avoir atteint des sommets, la croissance de l’inflation telle que mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) a fortement ralenti (pour revenir à 2,4 % en septembre), permettant ainsi à la Réserve fédérale d’enclencher un mouvement baissier de son taux directeur.
Autre signe, l’indice de confiance de l’Université du Michigan a grimpé à 70,5 % en octobre, mieux que la prévision de 68,9 % faisant consensus parmi les analystes, selon l’estimation finale reprise par l’Agence France-Presse. L’indice est supérieur de plus de 40 % au plus bas de juin 2022.
Malgré cette embellie, les Américains n’ont de cesse de déplorer que les prix demeurent plus élevés qu’en 2020, avant que n’apparaisse la COVID-19. Ils déclarent subir encore les effets d’un coût de la vie élevé jamais vus ou ressentis depuis la décennie 1970 et début 1980. Le Wall Street Journal revenait le 25 octobre sur des résultats de sondages, dont un publié en août, dans lequel 38 % des électeurs soulignaient que le coût de la vie engendrait un stress financier à leur famille, soit le pourcentage le plus élevé depuis novembre 2021. Ou encore celui mené par........
© Le Devoir
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