Propulser la politique municipale
Entamons ensemble 2025 avec ce qui s’annonce comme le grand enjeu de l’année pour le monde municipal québécois : les élections du 2 novembre prochain. Quatre années se sont écoulées depuis que nous avons choisi nos représentants au sein de nos gouvernements de proximité. Enfin, pour ceux qui se sont rendus aux urnes, car le taux de participation aux élections municipales reste désespérément bas, rappelons-le.
Bien qu’il s’agisse de l’ordre de gouvernement ayant le plus d’incidence sur notre quotidien — environ 8000 postes d’élus municipaux seront à pourvoir en novembre —, il reste paradoxalement celui qui suscite le moins d’intérêt de la part des citoyens au moment de la participation à la démocratie.
Depuis les dernières élections municipales, en 2021, le quotidien des élus a radicalement changé. À la sortie de la pandémie, peu d’entre nous auraient imaginé que nos décideurs auraient à naviguer à travers autant de crises. Ces crises aux répercussions profondes affectent non seulement les finances publiques, mais aussi la capacité des municipalités à maintenir des services essentiels et à investir adéquatement dans leurs infrastructures vieillissantes.
S’il y a une réalité commune à toutes les municipalités québécoises, c’est leur gestion devenue de plus en plus complexe avec le temps. Les multiples crises qui les touchent différemment selon les territoires — qu’il s’agisse du climat, du logement, de l’itinérance ou encore des finances des transports........
© Le Devoir
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