Quand Sébastien Poirier entame le dernier pot de sauce à spaghetti de sa mère, une angoisse lui vient : et si c’était vraiment le dernier…

Tout d’abord, réglons quelque chose de primordial : c’est ma mère, Denise, qui fait la meilleure sauce à spaghetti. Les grands enjeux sociaux étant maintenant réglés, il faut que nous nous parlions du dernier pot de sauce à spaghetti. De son (possible) dernier pot de sauce à spaghetti.

Pourquoi ? Parce que chaque fois que j’entame le dernier pot que ma mère m’a offert, c’est toujours la même pensée. « Et si c’était le dernier ? »

En tant que grand angoissé (s’il y avait les Jeux olympiques de l’angoisse, j’aurais le record du monde et je resterais invaincu), je pense à la mort chaque jour, chaque heure, même. Et avec la cinquantaine qui vient de sonner, ces pensées, ces angoisses plutôt, sont........

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