Voulons-nous des aînés fragiles ou actifs ?

Prévenir la fragilité est économique pour la collectivité.

« Nous sommes bénis ! » C’est ce que me dit une participante chaque vendredi matin en commençant notre marche active, organisée par Action Centre-Ville, un organisme qui soutient les personnes de 50 ans et plus. En tant que kinésiologue, je guide cette activité hebdomadaire depuis septembre avec un seul objectif en tête : renforcer l’autonomie et la santé physique des participants grâce à la marche. L’activité se déroule en plusieurs blocs de marche, entrecoupés d’exercices ou de moments de repos.

Récemment, lors de notre premier arrêt au Cœur des sciences de l’UQAM, une femme souriante toute vêtue de rose attire mon attention. Elle passe près de nous pour se diriger vers son véhicule, entourée de gardes du corps.

Mais au moment d’ouvrir la portière, la dame fait demi-tour, se dirige vers moi et se présente en tant que ministre responsable des Aînés, me félicitant pour mon intervention auprès du groupe :........

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