Plaidoyer pour une rigueur budgétaire
L’expansion quasi constante du rôle de l’État est sans équivoque, dit Gabriel Giguère. Il est important de se demander si l’État est toujours le mieux placé pour régler ses problèmes.
Les finances publiques du Québec sont dans le rouge.
En mars dernier, le gouvernement Legault a déposé le budget le plus déficitaire de l’histoire de la province, prévoyant un manque à gagner de 11 milliards de dollars.
Le résultat est que notre dette publique colossale poursuivra sa croissance pour attendre 257,8 milliards de dollars au mois de mars prochain. Cela représente 28 465 $ de dette par Québécois ou Québécoise.
Réalisant qu’un tel déficit n’est ni souhaitable ni viable à long terme, le gouvernement Legault a annoncé qu’il mènerait un exercice de révision des dépenses, dont les premiers résultats seront dévoilés lors du dépôt du prochain budget.
Déjà, certains ministères ont commencé à mettre la pédale douce sur les nouvelles dépenses. Le ministère des Transports, par exemple, a annoncé un gel d’un peu moins de six mois sur les embauches et les heures supplémentaires.
Il n’en aura pas fallu bien plus pour que les cris « d’austérité »........
© La Presse
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