La meilleure façon de gagner une guerre commerciale, c’est de ne pas y participer. Malheureusement, le gouvernement fédéral ne semble pas avoir compris ce principe.
Il semble qu’Ottawa s’apprêterait à emboîter le pas aux États-Unis et à l’Union européenne1 en imposant des tarifs douaniers sur les véhicules électriques assemblés en Chine.
Selon la vice-première ministre, Chrystia Freeland, ces véhicules électriques ne seraient pas assez chers2, ce qui serait le signe de pratiques commerciales déloyales.
Alors que le niveau de ces tarifs n’a pas encore été annoncé, il semblerait que le gouvernement aimerait émuler les tarifs de 100 % récemment imposés par les Américains.
Bien que l’on trouve peu de gens pour défendre les pratiques commerciales chinoises, il importe de reconnaître que ces tarifs douaniers ne viennent pas tant pénaliser la Chine. Ils viennent plutôt pénaliser les consommateurs et consommatrices d’ici.
Cette situation découle du fait qu’un tarif douanier revient essentiellement à une taxe sur les importations.
En ce moment, par exemple, le gouvernement fédéral impose déjà un tarif de 6 % sur les véhicules électriques assemblés en Chine.
PHOTO GILLES SABRIE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Ligne de montage du constructeur automobile chinois Zeekr, à........